mercredi 21 mars 2012

mardi 13 mars 2012

Une anthologie de la musique canadienne, partie 3

Années 1980 à nos jours 


  Bryan Adams, chanteur rock des années 1980 - 1990. Vient de Kingston dans l'Ontario, né de parents anglais. Il a passé son enfance à voyager dans le monde, son père étant diplomate, avant que la famille ne s'installe définitivement à Vancouver, Colombie britannique, au début des années 1970.


"Heaven".

The Crash Test Dummies, Winnipeg, Manitoba, fin 1980s - début 1990s. Groupe de rock grand cru années 1990 dont j'étais fan à la fin du lycée...


"Mmm Mmm Mmm Mmm" (la bien nommée). J'adore ce clip même si j'ai jamais trop compris la morale de la chanson. J'aime le look, la voix et les mimiques du chanteur. Les paroles de ses chansons me font mourir de rire, j'adore. C'est simple et frais. "God Shuffled his Feet", "Afternoons and Coffeespoons", "In the Days of the Caveman" et "Swimming in your Ocean" sont chouettes aussi - le reste de l'album, oubliez.

 Sarah McLachlan (Halifax, Nova Scotia), en activité depuis la fin des années 1980. Vous connaissez tous le titre "Angel", qui est la B.O. de tous les enterrements dans les séries (enfin au moins dans deux ;))


 Pour la peine je vous mets "Fallen".

Céline Dion, Repentigny, Québec. Sa carrière internationale débute à la fin des années 1980.


"Le ballet" (devinez qui l'a reprise en février). Malgré le titre, les images de cette vidéo ne reflètent pas vraiment le sens de cette chanson...

Shania Twain. Née a Windsor et a grandi à Timmins, ON. Elevée par sa mère, et son beau-père Ojibwe (nation aborigène que l'on trouve notamment dans l'Ontario). Elle a commencé en chantant dans les bars pour arrondir les fins de mois de sa famille. Au début des années 1980, elle travaille dans le business de reforestation de son beau-père, dont les employés sont en majorité Cree et Ojibwe.


"Party for Two", en duo avec le charmant Billy Currington - un autre très bon chanteur country. Le clip est tourné à Londres. Une chanteuse très "professionnelle", dont j'aime particulièrement la voix et le peps.

Alanis Morissette (Ottawa, ON), chanteuse pop rock des années 1990-2000. On peut la voir marcher nue dans les rues de New York dans le clip de "Thank You".


... "Thank You". Le métro que l'on voit dans certains passages ressemble beaucoup au TTC de Toronto, mais après vérification il s'agit en fait de celui de Los Angeles...

Jann Arden, chanteuse pop rock originaire de Springbank, non loin de Calgary, Alberta.


"Could I Be Your Girl".

Rufus Wainwright. Il est né dans l'état de New York, mais a grandi à Montréal avec sa mère, la chanteuse canadienne Kate Mc Garrigle. Connu pour sa reprise de "Hallelujah", et "Across the Universe", "Cigarettes and Chocolate Milk". Un style bien défini, mais j'avoue préférer le style et la voix (et l'humour) de son père, Loudon Wainwright III. Ils ont en commun une certaine classe.


"Cigarettes and Chocolate Milk".


Les Colocs, groupe phare des années 1990 qui reste une grande influence pour les groupes québécois d'aujourd'hui. Leur style, qui explore beaucoup de genre musicaux, est donc assez difficile a définir.  Le groupe se sépare après la mort de son chanteur, le charismatique André "Dédé" Fortin en 2000. Depuis, les membres restant se réunissent occasionnellement.


"Juste une p'tite nuite".

Mes Aïeux, groupe québécois dont le style est défini comme "néo-trad". Formé en 1996.


"Dégénérations", également reprise par la chorale du GME (quel succès) ! En show-case à la Fnac St Lazare à Paris... Le son est très mauvais, mais ça vaut un peu le coup de les voir tous se dandiner, surtout sur la fin de la vidéo.

"Le déni de l'évidence" (eh je la connaissais celle-là!). Bons dandinements aussi.

Les Cowboys Fringants, groupe québécois formé en 1997. Définit son style comme étant du rock alternatif.


"Plus rien". Chanson qui rappelle certains chanteurs français dont j'ai oublié le nom...

Nickelback (Hanna, Alberta). Pop rock band formé en 1995.


"Hero", chanson issue de la bande originale de Spiderman 1 (le meilleur !!), que j'ai beaucoup écoutée à l'époque.

Sum 41 (Ajax, ON), rock band de style californien à tendance rap. Remember ?


"What we're All About", également issue de la B.O. de Spiderman 1.

Avril Lavigne (Belleville et Napanee, ON). Pop rock.


"Complicated", premier hit à 17 ans.

 Aselin Debison, Glace Bay, Nova Scotia. Elle commence sa carrière en 1999 en chantant lors d'une manifestation de mineurs dans sa ville d'origine. Elle se fait remarquer en reprenant avec une grande maîtrise pour son jeune âge (14 ans) le classique "Over the Rainbow", réarrangé par le chanteur hawaiien Israel Kamakawiwo'ole. Il semble qu'elle se soit depuis éloignée de la musique.


"Over the Rainbow".

Simple Plan, groupe montréalais francophone, mais chante en anglais. 'Pop-punk'. Ils se forment en 1993 mais ne sortent leur premier album qu'en 2002. Depuis, ils en ont sorti trois autres. En plus de leur implication dans de nombreuses associations caritatives, ils ont créé la Simple Plan Foundation, qui s'occupe des problèmes liés a l'adolescence tels que le suicide, la pauvreté et l'addiction aux drogues, reversant parfois a la fondation l'intégralité des recettes de leurs concerts.

The Arcade Fire (formé en 2001, Montréal, QC). Définis comme étant "indie rock". Groupe composé de Canadiens anglophones et francophones, ce qui est assez rare pour être signalé.


"Haiti". A écouter aussi : "Rebellion / Lies" du même album, voire tout l'album Funeral qui est excellent. Je ne peux rien vous dire sur les autres parce que je n'ai plus suivi après celui-là (qui est le premier, je crois) sorti en... 2004. Leur musique a le talent de vous faire osciller constamment entre relaxation et exaltation.

Michael Bublé, Burnaby, British Columbia. Son style jazzy revisité couplé à son allure de gentleman ont reçu un accueil unanime du public en 2004.


"Everything".


J'ai fait le choix dans cette série de mettre ensemble musique québécoise et anglophone, bien que les deux aient rarement évolué ensemble. Mais après tout, pourquoi pas ?

Est-ce qu'on peut vraiment parler d'une musique canadienne ? D'après ce que j'ai pu en voir, pas vraiment. On ne peut pas parler d'une unité. La musique canadienne anglophone s'apparente à celle des Etats-Unis. La musique québécoise rappelle évidemment la musique française, ce qui est probablement dû à la langue, mais elle a par ailleurs une identité propre, que l'on pourrait définir en un genre populaire et folklorique.

Curieusement, personne ne vient du Nunavut, du Yukon ou des territoires du Nord Ouest, comme quoi la musique est révélatrice de la population elle-même... J'aimerais bien pouvoir parler d'une branche Aborigène en plus des catégories francophone et anglophone - bien que la musique Aborigène ne soit pas inexistante, elle n'est pas tellement représentée au Canada, avec la seule présence de Buffy Sainte Marie, dont le style est plutôt Nord-Américain.

Plusieurs identités, mais pas de mélanges des styles. Après tout, le Canada a la particularité d'être en recherche constante en ce qui concerne son identité au singulier, et sa musique le représente bien.

vendredi 9 mars 2012

Une anthologie de la musique canadienne, partie 2

Années 1960-1970

Explosion de la musique folk, paroles de plus en plus contestataires... le Canada entre dans une nouvelle décennie. Et comme partout ailleurs, elle sera mouvementée - plus qu'une décennie, c'est une nouvelle ère qui commence.


Leonard Cohen. Avec des origines de Lithuanie et de Pologne, il est né et a grandi sur l'île de Westmound, Montreal, Québec. Après avoir entamé dans les années 1950 une carrière de poète-romancier avec un certain succès à la clé, il se lance dans les années 1960 dans la musique. Il se démarque par ses thèmes plutôt tourmentés ; entre autres, la guerre et la dépression. Dans l'une de ses chansons, "Field Commander Cohen", il évoque Cuba a l'époque du conflit avec les Etats-Unis. Il s'agit de l'un des chanteurs-paroliers les plus repris de tous les temps.

 Denny Doherty (en bas à droite), fondateur et membre du groupe à succès des années 1960 The Mamas and the Papas. Il est né en 1940 à Hallifax, Nova Scotia, et mort en 1997 à Mississauga, dans la banlieue torontoise.

Gordon Lightfoot, grande figure de la musique folk rock des années 1960-1970. Il est né à Orillia dans l'Ontario (et j'espère que ça vous dit quelque-chose !). Compte parmi ses plus grands fans un certain Bob Dylan, l'un des nombreux musiciens à l'avoir repris.


"If You Could Read my Mind", reprise plus tard notamment par Bruce Springsteen.

Robert Charlebois, Montréal. Bien qu'étudiant le théâtre dans les années 1960, il se lance en parallèle dans la musique, et continue de mener ces deux carrières par la suite. L'un des grands de la musique québécoise, qui a aussi laissé sa marque en France.

Anne Murray, née à Springhill, Nova Scotia, chanteuse country des années 1970.


"Danny's Song". Une chanson que j'ai écoutée en boucle l'été dernier (reprise de Kenny Logans).

Live at Massey Hall, 1971
Neil Young. Chanteur folk né à Toronto mais a grandi à Omemee, dans le nord de l'Ontario. Bien que vivant en Californie depuis les années 1970, il n'a jamais voulu abandonner la nationalité canadienne. Il a toujours milité pour des causes telles que la protection de l'environnement (les véhicules de ses tournées roulent au bio ethanol depuis 2003), le soutien des fermiers indépendants. En 2006, il écrit tout un album sur les ravages de la guerre en Irak et les malversations du gouvernement Bush Jr. Personnellement, l'une des plus belles voix que j'aie entendues.


 "Helpless". Ecoutez-bien les paroles de cette chanson, et le début en particulier. Cette chanson est magnifique.

Joni Mitchell, originaire de Fort Macleod, Alberta. Elle a percé dans la musique folk dans les années 1960-1970, notamment avec "Both Sides Now" et "Big Yellow Taxi". Elle a inspiré des artistes tels que Led Zeppelin, Jeff Buckley, Madonna. Sa voix jeune rappelle celle de Joan Baez.


"Both Sides Now".


"California" (je vous avoue que c'est parfois difficile de se limiter à une ou deux vidéos)

Buffy Sainte-Marie, originaire de la réserve indienne Piapot Cree dans la Qu'Appelle Valley, Saskatchewan. Chanteuse typique des années 1960 puisqu'elle était engagée dans les combats de son époque, notamment contre la guerre du Vietnam. Elle s'est également toujours investie dans la cause Aborigène. Ses chansons ont été reprises de nombreuses fois, par Elvis Presley, Janis Joplin, Barbara Streisand, Neil Diamond, Françoise Hardy - entre autres.


"Until it's Time for You to Go".

 The Guess Who, Winnipeg, Manitoba. Groupe de rock des années 60-70, ils sont à l'origine du hit "American Woman", repris quelques décennies plus tard par Lenny Kravitz.

Beau Dommage, groupe Montréalais qui connut un grand succès au Québec dans les années 1970.


"Le picbois", une chanson entraînante aux accents folkloriques, bien que le groupe ne se cantonne pas à ce genre.

Harmonium, Québec, années 1970. Un très chouette groupe, assez élaboré, de ce que j'ai pu en écouter pour cet article. Leur deuxième album raconte Montréal au fil des saisons. C'est mon petit coup de coeur en ce moment.

http://www.youtube.com/watch?v=UZ-wR-8oQyc (désolée je n'arrive pas à mettre la vidéo, cela dit je vous conseille quand même de l'écouter).

"Harmonium"... reprise par la chorale du GME, on ne se refait pas.

Fabienne Thibeault (Montréal). Elle est connue notamment pour sa participation à Starmania, l'"opéra-rock" de Michel Berger et Luc Plamondon créé en 1978, dans lequel elle interpréta entre autres le fameux "Le monde est stone". Elle est depuis devenue une ardente défenseuse du terroir.

 Diane Dufresne, chanteuse montréalaise excentrique, considérée comme l'une des plus grandes chanteuses québécoises depuis sa percée dans les années 1970, qui la fit connaître dans plusieurs pays francophones. Elle est elle aussi l'une des figures de Starmania, interprétant notamment "Le rêve de Stella Spotlight".


"J'ai rencontré l'homme de ma vie" - une prestation de 1973 dans une émission présentant le concours du plus bel homme du Canada.

mercredi 7 mars 2012

Une anthologie de la musique canadienne, partie 1

Carte des provinces, pour repère
 
On se fait peut-être tous la même idée de la musique canadienne. Pour nous Français, c'est d'abord les chanteuses québécoises à grosse voix - Céline Dion en tête, et ensuite quelques égarés anglophones qu'on prenait pour des Américains. Ceux qui sont un tout petit peu plus initiés ajouteront les groupes folkloriques du Québec, et quelques grandes légendes du rock. Voici pour vous une liste chronologique, à repères géographiques et non-exhaustive, histoire de se remettre les pendules à l'heure.


Années 1930-1950

La Bolduc, née Mary Travers à Newport et morte à Montréal, Québec. Chanteuse populaire québécoise issue d'une famille pauvre qui connut un grand succès dans les années 1930. Elle est considérée comme la première "chansonnière" du Québec. A chanté "La bastringue", reprise par la chorale - orchestre du GME en février 2012 ;)

Guy Lombardo, London, Ontario. Célèbre "big band" des années 1930, autrement dit, une formation orchestrale interprétant du jazz ; et le swing en particulier dans ces années de Dépression.


"Boo Hoo". Sont-ils pas mignons ?

Alys Robi, née à Québec en 1923. Elle commence sa carrière très jeune, mais sa notoriété explose pendant la seconde guerre mondiale, alors qu'elle reprend des classiques latino-américains traduits en Francais - elle fait alors plusieurs tournées dans les bases militaires canadiennes. Elle est malheureusement forcée d'interrompre son activité dans les années 1950 à la suite d'un accident et d'une dépression nerveuse, et passe les cinq années suivantes dans un hôpital psychiatrique. Ne parvenant pas à faire repartir sa carrière après sa sortie de l'hôpital, elle décide de se consacrer à la défense des droits des malades mentaux, cause pour laquelle elle est anoblie par la reine Elisabeth II en 1985. Elle est décédée l'an dernier.

                                             
"Tico tico", titre qui l'a rendue célèbre. C'est moi ou elle ressemble furieusement à quelqu'un ?

 Portia White, Trudo, Nova Scotia. Elle commence en chantant au sein du choeur de gospel de l'église de son père pasteur, avant de connaître une renommée internationale dans les années 1940. Elle eut l'occasion de chanter devant Elisabeth II en 1964.

Félix Leclerc, La Tuque, Québec. Il enregistre son premier album en 1951. On lui doit ce qu'est la musique québécoise d'aujourd'hui. Il était également très engagé pour la souveraineté du Québec et la défense de la langue française.


"Le p'tit bonheur". Une voix et une façon de chanter qui rappellent Brassens.

Gilles Vigneault est né et a grandi à Natashquan au Québec, un petit village de pêcheurs qu'il a rendu célèbre à force de le décrire dans ses chansons et autres écrits. Comme Leclerc, avec qui il a chanté, c'est un ardent défenseur de la souveraineté du Québec.

Claude Léveillée, Montréal. En 1959, il crée le groupe Les Bozos, et rencontre la même année une certaine Edith Piaf, pour qui il écrira plusieurs chansons.


"Emmène-moi au bout du monde". Lui rappelle plutôt Brel.

Oscar Peterson, pianiste et compositeur de jazz, genre dont il a beaucoup contribué à l'évolution. Né à Montréal, Québec et mort à Mississauga, Ontario. Sa carrière débute dans les années 1940 et dure près de 60 ans. Il a joué entre autres avec Ray Charles.


"C Jam Blues", Live in Denmark, 1964.

Ronnie Hawkins.  Celui-là est un peu particulier parce qu'il est né Américain. Cela dit il s'est très vite installé au Canada, et devint résident permanent en 1964, s'installant à Peterborough, Ontario. C'est un chanteur de rockabilly. Laissez-vous emporter par ce rythme endiablé !


"Need You Lovin'". Le son est mauvais mais la prestation, assez impressionnante (par contre on dirait pas du playback ?)


"John Henry", pas de vidéo mais le son est meilleur, et celle-ci donne envie de se déchaîner, et vous avez en prime les fameux hoquets si typiques de la musique rockabilly... enjoy.

 Paul Anka, Ottawa, Ontario. Sa carrière débute à la fin des années 1950 - il incarne un teenage idol avec les hits "Diana", "Put your head on my shoulder". Il ajoute ensuite l'écriture à ses talents en incarnant la plume derrière "She's a Lady" de Tom Jones et "My Way" de Sinatra. Une carrière qui s'étend jusqu'à nos jours.


"Diana". Joli brin de voix.


A bientôt ;)

lundi 5 mars 2012

Nostalgie Nostalgie

Non je ne vais pas écrire une ode à cette radio si connue en France par certains de nos parents. Je me dis simplement qu'en ce doux soir de mars, il est temps pour moi de revenir sur quelques points qui m'ont fait aimer Erasmus, l'Irlande, les gens (parfois). Certes, mon année Erasmus n'est pas encore terminée (dans trois mois O cruel temps dévastateur) mais j'aimerais vous faire connaître ce que moi j'ai connu depuis le fatidique mois de septembre.

Adoptons donc gaiement le système de la liste qui se révèle être très pratique et ne nécessite aucune transition car oui, dans ma tête les idées s'enchaînent et n'ont parfois aucun rapport entre elles. Voilà donc une chronique irlandaise en bref:

  • Les jeudi soirs au Roost, ce pub/club connu du monde entier (du moins à Maynooth, c'est déjà ça hein!), où résonnent musiques entrainantes, commerciales et s'il y a un groupe sur scène, je suis sûre d'entendre Sweet Child O' Mine des Guns n Roses ou bien encore Sweet Home Alabama, des tubes du rock américain en gros.
  • Les séances café/potins dans les canapés pas toujours très nets du Arts Building sur le campus nord. Un latte Bewley's après les cours, ça file toujours du baume au coeur.
  • Les séances de révisions dans la bibliothèque de la fac: il fait froid (pourquoi oh grand pourquoi mettez-vous donc la clim' en plein mois de décembre???). Et il y fait du bruit aussi étonnement, parce-que oui ils en construisent une autre juste à côté...
  • Les promenades sur le campus sud et autour de la mare de la cathédrale du temps où ils n'avaient pas construit un portail autour.
  • Les raids nocturnes à Tesco, ouvert 24/7 et essayer des chaussures quand on ne sait pas quoi faire de sa soirée.
  • Les virées à Dublin: shopping, pubs, dîners entre amis et photos de touriste.
  • A Maynooth, on croise toujours quelqu'un qu'on connait dans la rue. Et ça fait plaisir en un sens.
  • Les chocolats chauds avec des marshmallows sur Main Street ou dans la galerie commerciale de Dunnes Stores.
  • Les weekends et sorties avec l'International Society. Mémorables.
  • Les blind-tests/soirées pizzas chez des Erasmus habitant à deux pas de chez moi. Et ça avec tous les gens que j'apprécie.
  • Apéros au coin du feu avec mes trois colocs. De très bons souvenirs à chaque fois, et ça fait du bien de parler anglais.
  • Les vingt minutes de trajet pour aller de chez moi à la fac. Même s'il pleut, ça m'a donné le goût de marcher. Et des fois, je fais des folies, je teste un nouveau chemin!
  • Les deux chiens des voisins qui courent dans la rue, se roulent dans la boue et autres choses diverses et qui viennent réclamer une caresse quand vous sortez de chez vous.
  • Ma chambre: un placard à balais que j'affectionne grandement.
  • Les dîners improvisés chez Flo, dans un appart envahi d'irlandaises en furie à Village Apartments.
  • Les rendez-vous impromptus dans la cuisine pour une session marmite avec mes colocs françaises (elles cuisinent et je regarde en me disant qu'il faudrait quand même que je mette aux fourneaux un jour).
  • Parler anglais avec des inconnus.
  • Regarder les corbeaux de Maynooth voler en nuées.
  • Faire des projets.

C'est un petit condensé de ma vie ici en Irlande où c'est L'Auberge Espagnole x 1000. Je me dis qu'il ne me reste que trois mois, qu'il faut profiter parce-que ne dit-on pas que les meilleures choses ont une fin? Et promis, j'essaye d'écrire plus d'articles. 

Oldie: O Dublin mon adorée! Septembre 2011
 PS: je complèterai la liste si je trouve des nouveautés à dire, pardon si j'en ai oublié, j'ai une mémoire de poisson rouge...