jeudi 29 septembre 2011

Hot news




Le JEP, c'est le seul journal local. Il coûte fifty pees et tout le monde l'achète tout le temps. Les nouvelles racontées sont bien sûr d'une haute importance : charités locales, histoires de feux rouges, campagnes électorales (je lis pratiquement chaque jour que les méchants immigrés volent les emplois des bons gens de Jersey, dois-je me sentir concernée ?) pubs de restaurants, annonces immobilières, météo et sport, avec deux pages d'actualité internationale.

Je vous raconte ça parce que lundi soir, il y a eu une coupure de courant, et j'aime bien les faits divers quand je les vis. Du coup c'est LE sujet de conversation depuis, mais qui a été détrôné hier par la vague de chaleur. C'est dire la qualité de l'info ici...

Jersey ne produit pas son électricité, tout vient de la France, et Jersey envoie ensuite l'électricité reçue à Guernesey. Lundi, chez EDF Normandie, un agent a tourné le mauvais bouton. Deux fois. J'ai donc appris depuis plein de trucs passionnants sur l'électricité. Que l'île est divisée en zones de priorité, et que la capitale a eu le courant rétabli en premier, que le "voltage" envoyé à Guernesey est le même que celui reçu de la France, que les autres îles produisent leur propre énergie, et qu'on voit les étoiles la nuit.

Et puis du coup on a acheté des bougies, et des piles pour les lampes.

Je disais que ça allait faire la première page du journal demain (donc mardi). J'étais médisante, il a une photo, mais l'article est en page 3. La une, c'est la suppression du festival de musique, et un speech du Lieutenant Gouverneur Général.

Jersey, l'île où il ne se passe jamais rien (sauf des sextuples meurtres familiaux)
Edit : il y a eu une micro-coupure mercredi soir, front page du journal. Normal.


mardi 27 septembre 2011

Frosh # 2 : Let's CHEER!

Le match de foot américain (auquel je n'ai pas assisté, merci Floriane pour les photos !)

Je m'excuse d'avance du manque de photos pour illustrer cet article, je me rends compte que je n'ai pas vraiment pris de photos de la Frosh en tant que telle... promis, les prochains articles seront plus colorés !

... Réveil le lendemain : un brouhaha a envahi le campus - d'un côté, des haut parleurs ont été installés dans le gazon, diffusant à fond la radio du campus, et de l'autre, des petits groupes de gens (au début on se demande qui c'est quand même) entonnent des cris de guerre dès qu'une voiture passe. Eux ce sont les D-Frosh, c'est à dire les responsables des équipes (ils sont très nombreux) et leurs cris de guerre, ce sont évidemment... les cheers !

GRAND symbole de la Frosh, les cheers sont une institution. Il s'en crée régulièrement de nouveaux, mais il y a aussi ceux qui reviennent tout le temps et qui ne disparaîtront pas. Il n'est donc pas étonnant que la première activité de la Frosh Week ait été... d'apprendre les cheers.

Y.O.R.K.!
How do you think we got that way?
We're Glendon
Hey, hey
We're Glendon!

Ca c'est le premier qu'on apprend. C'est juste le cheer de notre campus, il nous représente, et comme la plupart des cheers c'est aussi une façon de narguer quelqu'un. Pas méchamment, attention - les cheers, c'est une manière d'entretenir une compétitivité sportive (à l'origine, les cheerleaders encouragent les équipes sportives lors d'un match...), souvent entre universités, ou entre campus d'une même université.
Parfois les cheers ne sont pas très explicites, comme celui-ci, et dans ce cas il faut expliquer les paroles.
Ici, le campus Glendon s'adresse à York (ou Keele, le campus mère) pour lui dire que, ok, Keele c'est l'université d'origine, mais Glendon a été le premier campus de l'université de York. Une façon de dire "on était là avant".

Souvent aussi, les cheers c'est pas très correct, même un peu salace.

I'd rather go to York than go to fucking U. of T.
I'd rather go to York than go to fucking U. of T.
I'd rather go to York than go to fucking U. of T.
'cause engineers don't get layed!

... U. of T. étant University of Toronto, plutôt axée scientifique.

Mais les cheers, ça peut aussi être des dialogues :

" Hey Glendon!"
"Hey WHAT?"
"How are you feelin today?"
"We feeeeeeel GOOD! Oh we feel so good, huh!"

(celle-ci existe aussi en Français, le campus étant bilingue, et elle se décline avec d'autres questions).

Il y a aussi ceux qui bougent, avec une sorte de choré (je l'aime bien celui-là) :

My back aches
My belt's too tight
My hips shake from left to right
Say huh! Ungawa! Glendon's got the power!
Bang, bang, chu chu train
Come on Glendon do your thing
No recipes, no butter cups
Glendon College's gonna kick your butt
And geeet it, get it, get it huh!
And let it go, huh!
And lose control, woooh!

Une vidéo du cheer (qui date d'il y a deux ans), avec un autre en prime à la fin.


Il y en a beaucoup d'autres (je peux toujours en ajouter s'il le faut ;p) mais ces trois-là sont un bon échantillon pour se donner une idée.

Donc les cheers pendant la Frosh sont partout, tout le temps : tout y est prétexte. Il en existe d'ailleurs un qui dit : "Everything's a cheer ! Everything's a cheer !"...

---

Voilà maintenant un petit condensé de ce qu'on a fait pendant la Frosh (je pense que les activités en soi n'ont pas besoin d'être détaillées, d'autant plus que tout ça s'est passé il y a deux semaines et plus, donc difficile de retrouver l'impression sur le vif - c'est aussi pour ça que les activités ne feront pas l'objet d'un troisième article, mais plus d'une annexe au deuxième) :

La Scavenger Hunt a été la grande activité en matière de jeux en équipes. Je crois bien que c'est un peu un incontournable des Fresher's Weeks. En quoi ça consiste : chaque équipe a une liste (looonngue) de choses à trouver. Ca va du truc le plus banal - une photo d'un Torontois qui promène son chien, ou d'une personne de l'équipe avec un chapeau sur la tête, au mini-challenge - une pyramide humaine en pleine rue, manger un oignon nature...
Ca a duré toute l'après-midi, et ça nous a aussi permis de visiter quelques nouveaux quartiers. On est rentrés épuisés.

A part ça on a participé à beaucoup de divertissements, comme un show d'hypnose sur des volontaires (dont l'intégrité est un peu à discuter, mais divertissant, ça c'est certain), un match de foot américain avec les York Lions, l'équipe de mon université (où je n'ai pas été, ce que je regrette un peu), un match de baseball au Skydome (le grand stade de Toronto, rebaptisé Rogers Center - nom de la grosse compagnie téléphonique ici, mais on va pas se laisser faire). Il se disputait entre les Blue Jays (Toronto) et les Red Sox (la grande équipe de Boston).

Pour clore la Frosh en beauté, on a fait un grand week-end de sorties : le samedi à Wasaga Beach et le dimanche aux chutes du Niagara (les deux étant à deux heures de Toronto). Je pense que je vous reparlerai plus tard des chutes du Niagara et de ses alentours si j'ai l'occasion d'y retourner.




Pour finir, un montage sympa du carnaval de la Frosh (une journée où ont été installés de gros châteaux gonflables sur la pelouse du campus) de cette année (non je suis pas dessus !) :

 

Et un petit coucou de notre mascotte Richard.


Je viens de me rendre compte qu'il y a une référence cinématographique (française) cachée dans cet article. La trouverez-vous ?

lundi 26 septembre 2011

Freshers' Week 2.0

Toute petite table au Roost
Après une semaine sans répit, je peux enfin vous parler de ma version à moi de la Frosh Week, version 2.0. Comme tout grand campus anglo-saxon qui se respecte, la National University of Ireland in Maynooth a aussi une semaine d'intégration de prévue au programme qui contrairement au Canada n'est pas payante. On a aussi eu le droit à notre goodie bag contenant des prospectus en tout genre, un protège-slip, de la soupe, de la vitamine C concentrée (histoire de bien tenir en soirée durant toute cette semaine!). En guise de visite dans le cadre de la Freshers' Week, un tour à Kildare Village: enchaînement plutôt mignon de magasins d'usine, visite gratuite et des pass VIP pour tout le monde, la classe quoi.
Dans le cimetière de Kildare Village
       
     
        Mais la Freshers' Week c'est surtout les soirées entre internationaux et irlandais qui annoncent l'ambiance de l'année à venir! Bien sûr nous avons eu nos premiers cours cette semaine-là qui ont servis d'introduction à la vie d'études à proprement parlé. Ca a d'ailleurs été le casse-tête général pour pouvoir choisir les cours et ce n'est pas fini pour tout le monde...
       
        Durant toute la semaine dernière (19 au 25 septembre), plusieurs soirées d'intégration ont été organisées par la Students' Union (assoc' étudiante de l'université) dans le but d'apprendre à tous nous connaître et de découvrir la vie sur le campus. Quelques exemples de soirées: un concert de Calvin Harris organisé dans le bar du campus (oui il y a un bar dans ma fac!), la Culture Night passée au Roost (pub un peu fétiche de Maynooth) avec pintes gratuites avant 22h, Arthur's Day (Arthur Guinness fut le créateur de...Guinness donc) où la tradition exige de porter une pinte de Guinness à bout de bras à 17h59, et autres festivités dans le genre (je vous passerai l'épisode des mecs -irlandais- qui se mettent tout nus pour se faire offrir une pinte par des nanas... Pas de photos, sorry ladies...).
      
        En guise de clôture de cette semaine un peu folle: une diffusion de l'Auberge Espagnole par l'International Society dans un amphi du campus. Le train de vie Erasmus à l'état pur, ça a bien fait rire tout le monde d'ailleurs! Nous avons pu également adhérer à cette fameuse International Society qui a pour but de maintenir les liens entre Erasmus vivaces et de nous faire découvrir l'Irlande à prix réduit, le tout pour une adhésion à 2€.
La Fresher's Week c'est donc essentiellement pour se découvrir tous et rassurez-vous, pas besoin de Guinness pour bien s'entendre!

--Elisabeth--

dimanche 25 septembre 2011

Pourquoi partir - et ne pas revenir.

 L'un de mes endroits préférés à Jersey (même si je n'ai pas encore vu la moitié est de l'île) c'est ce château en ruines. Lorsque le ciel est dégagé, on y aperçoit Guernesey, Serq, Herm et Aurigny, les autres Iles Anglo-Normandes habitées. Mais surtout, on y aperçoit la France.

Jersey, ce n'est pas ma première année à l'étranger. Il y a deux ans jour pour jour, je partais pour une petite ville du nord de l'Angleterre. C'est pour ça finalement que le départ a été assez simple, et que les évidences le sont tout autant.

A York, je ne me souviens pas d'avoir eu besoin de voir la France. De toutes façons, la France, elle était à la portée du téléphone, et elle me tendait les bras pour un retour auréolé.
 
 Je suis revenue. Je suis repartie. Je ne reviendrai plus.

Sans forcément passer toute ma vie ici (bien que je rencontre beaucoup de gens venus y passer un été, et qui y sont finalement restés des années), j'ai été contente quand j'ai signé la "demande d'inscription au registre consulaire" - et "l'inscription sur les listes électorales londoniennes". 

C'est assez flou dans mon esprit mais les premiers doutes quant à rester en France sont apparus en 2007, au moment d'entamer ma seconde année de lettres. En 2008 j'envisageais l'année à l'étranger, mais après un master complet (c'aurait été cette année, finalement je retombe sur mes pattes, j'ai juste dévié en chemin !)
Et puis en septembre 2009, il n'a pas fallu beaucoup de temps une fois en Angleterre pour que je sache que j'habiterai là-bas, chez la Reine.

Quand on me demande ce que je fais à Jersey (surtout quand on apprend que je viens de Paris) je réponds avec franchise : j'ai cherché du travail en Angleterre, mais je ne pouvais pas me rendre aux entretiens pour cause de job à Paris, l'entretien pour Jersey a eu lieu à Paris, je voulais un environnement anglophone, mon CV sera plus que prestigieux et cela me donnera l'expérience que je n'ai pas avec des adolescents. Donc pourquoi pas.

Et j'ai du mal à expliquer pourquoi je n'aime plus la France, tout en étant fière de ma nationalité une fois partie. Parfois je m'en veux un peu d'abandonner le navire de l'éducation nationale et d'aller construire ma carrière ailleurs. En une année scolaire, je me suis promenée dans Amsterdam, j'ai pris le métro à Cologne, je suis retournée à York, et j'ai déposé mes valises à Jersey. Et à chaque fois, qu'il s'agisse de trois jours ou dix mois, j'y étais à la bonne place.
Pourvu que ça dure.

samedi 24 septembre 2011

Frosh # 1 : Welcome to Canada

Hello, bon les enfants c'est parti.
Aujourd'hui je vais vous parler de quelque chose qui fait figure d'institution dans les universités anglophones, et qui se répand de plus en plus partout ailleurs : la Fresher's Week, ici familièrement appelée Frosh Week.
Il s'agit d'une semaine (ou plus, pour nous c'était 11 jours) d'intégration qui consiste en un tas d'activités diverses, pendant laquelle on est censés rencontrer nos amis pour la vie.
Alors je sais pas comment ça se passe ailleurs, mais chez nous c'était facultatif et payant (ce que l'on comprend aisément vu que les activités, déplacements et accessoires ont un prix). Évidemment, à peine débarquée de l'avion j'avais un peu besoin de me faire des connaissances, et j'avoue que j'avais suuuper envie de voir ce que ça pouvait donner ! Alors je me suis inscrite.

Comme j'ai quand même quelques trucs à vous dire, je vais diviser l'article en plusieurs parties. Il y aura donc des cliffhangers de foliiiiie !!!!
Enfin, commençons :

Donc après l'inscription, on m'a dit que je devais aller chercher mon "Frosh Kit" à la "GCSU". What?
Il s'agit en fait de l'association des étudiants du campus. Et le Frosh Kit, c'est un gros balluchon de toile. Voyez vous-mêmes :

Le lion dessus c'est Richard,
plus frequemment appele Pussy.
Mais qu'est-ce qu'il y a dedans ?! Franchement, de tout.

D'abord, un tas de cochonneries en échantillons. Des chips, du riz instantané, des macaronis au gruyère version micro-ondes, des bonbons (swedish fish and berries = yummy, par contre les chewing gums goût visite chez le dentiste sont à revoir), un rasoir, de la lessive... de quoi s'occuper en cas de soirée solitaire (ce qui n'arrivera pas, puisque c'est la Frosh Weeeek).


Des gourdes. Car tandis que nous pauvres Européens associant la gourde à la balade en forêt et à la randonnée en haute montagne, eh bien ici en Amérique du Nord, il s'agit un outil de tous les jours qu'on fourre dans son sac pour aller en cours (et la gourde de droite t'encourage à voter - élections le 4 octobre).






Quand même de quoi bosser, on est un peu là pour ça (mais si ! je vous l'ai pas dit ?). A noter que les cahiers ici son déments, ils me rendent heureuse.








MAIS QU'EST CE QUE C'EST ? Mais enfin si les parents voient çaaaaaaaaaa !!! A noter par ailleurs que les Canadiens sont très détachés quant à la sexualité. Limite un peu trop parfois, c'est limite très médical, la façon dont ils en parlent - un peu tue l'amour pour une Française romantique comme moi. Et puis ils arrêtent pas de nous filer des préservatifs, c'est fou !
NB : en haut sur la photo on peut voir deux rubans porte-clés : l'un à l'effigie du campus, et l'autre, je l'ai su plus tard, est celui d'un Sex Shop de Toronto downtown.



Et un verre à shot. Donc si je comprends bien, le message c'est : faites de votre résidence un bordel où l'alcool coule à flots ?
Sauf que : non. Parce que la Frosh Week est alcohol free (mais après on fait ce qu'on veut...).

Enfin, revenons un peu dans le sujet... on a aussi droit à trois t-shirts : un de l'asso étudiante, un du syndicat étudiant et le dernier aux couleurs de son équipe Frosh - bleu pour moi ; ainsi qu'un joli hoodie bien chaud.







Me voilà donc super équipée pour passer onze jours nourrie, propre, habillée, rasée, cultivée et épanouie dans tous les sens du terme. Et fashion ! Ça s'annonce bien...

-- Eléonore

dimanche 18 septembre 2011

Hello, nice to meet you

Parce que partout il doit y avoir des présentations. 

Kenza, je suis l'exception à la règle parce que je ne suis pas étudiante en échange, je suis selon les jours assistante de français ou clown devant des mômes de cinq ans. J'habite dans un paradis fiscal qui est aussi un petit paradis, Jersey. Ici les gens sont riches, le soleil ne brille pas beaucoup, on parle anglais (avec un accent bizarre), on va au pub, mais on voit la France des côtes quand il fait beau et les noms de rues sont français. Mon cœur est en Angleterre, mais le hasard m'a conduite ici, et je suis bien sur ma petite île de 9x5 miles, jusqu'à juin, ou plus encore, si j'arrive à rencontrer un riche banquier. Mais en attendant, il y a école demain !




Moi c'est Eléonore. Cette année, je suis partie loin de mon université pour étudier au Canada. Aujourd'hui je suis à Toronto depuis trois semaines après avoir passé une partie de l'été aux US (et un passage éclair à Paris fin août !).
Toronto, c'est la plus grande ville du Canada devant Montréal. Si j'avais pu choisir, j'aurais pris plus petit, mais ça donne une bonne excuse pour faire des escapades...
L'une des grandes richesses de la région, ce sont les lacs. Toronto est nichée au bord du lac Ontario, qui fait lui-même partie de la région des grands lacs d'Amérique du Nord, qui contiennent à eux-seuls 20% de toute l'eau douce sur Terre (c'est chouette non ?). Il y a aussi plusieurs parcs régionaux. Bref, de grands espaces...
Mon campus est proche du centre-ville, c'est un joli petit îlot de verdure.
Je ne vais pas me présenter plus, mais il y aura des éléments de présentation au fil des articles. A bientôt !
(PS : Ontario c'est la jolie limace allongée tout à droite, et Toronto est collée au nord-ouest)




Bonjour à toutes et à tous!! Moi c'est donc Elisabeth, j'adore la pluie et la bière donc je pouvais pas mieux tomber en choisissant l'Irlande comme pays d'accueil! Je suis étudiante Erasmus à l'Université de Maynooth (NUIM pour les intimes) où je teste la vie de campus depuis déjà quelques jours. C'est fort plaisant jusque là et quelque peu dépaysant!
Maynooth c'est donc un village universitaire à environ 25 km de Dublin, c'est le seul village universitaire d'Irlande d'ailleurs. Le village tourne donc pas mal autour de l'université et il est très facile de trouver quelqu'un que l'on connait dans la rue juste en se promenant. Ca promet d'être une année riche en rencontres et en escapades autour de ce magnifique pays.
Le campus est très beau et très grand, les étudiants irlandais trèèèès sympathiques. Choc culturel oblige, la suite aux prochains épisodes avec des photos et des commentaires super croustillants, je vais vous faire aimer l'Irlande!



En attendant, voici un petit coin du campus de l'université.
Hey! Moi c'est Fiona, la seule à ne pas avoir encore atteint sa destination pour cette année.
Comme j'ai pris l'habitude des regards embarrassés auxquels j'ai droit à chaque fois que j'annonce le lieu où je vais passer mon année Erasmus, je vais vous aider à situer cette jolie ville pleine de charme.
Exeter se trouve au Sud-Ouest de l'Angleterre, non loin des Cornouailles, dans le comté du Devon. C'est une zone peu urbanisée, très tranquille, idéale pour la "nature lover" que je suis. Exeter dispose également du statut de cité historique: on y trouve des ruines gallo-romaines, des traces des Celtes, des Saxons et des vestiges moyenâgeux.
Mon départ est fixé au dimanche 25: une fois sur place, j'aurais probablement plus de choses à vous raconter!