mercredi 28 décembre 2011

Toronto: Identity and Downtown pictures

Jusqu'en 1834, Toronto portait le nom de York (pour le prince Frederick, duc de York et d'Albany). Le nom de "Toronto" qui lui fut ensuite attitré vient de l'Iroquois tkaronto, qui signifie "endroit où les arbres poussent dans l'eau" (Ontario quant-à-elle signifierait "beaux lacs" ou "belles eaux").

Après la perte des ses 13 colonies américaines, le gouvernement britannique décida de réduire les libertés des assemblées élues par le peuple, et de confier l'exécutif à un gouverneur nommé par la Grande Bretagne. Cet "abus de pouvoir" fut vite connu au Canada sous le nom de Family Compact. Il en résulta de nombreuses querelles entre les deux partis, mais également, et peut-être malgré eux, un attachement durable avec la Grande Bretagne. Au début du XXème siècle, Toronto avait la réputation d'une ville aux valeurs austères dont les habitants respectaient scrupuleusement les lois, ignorant le caractère abusif de beaucoup d'entre elles - c'est ainsi qu'elle hérita du patronyme de Toronto the Good.

 Bien qu'étant une ville d'immigrants par essence, Toronto a néanmoins elle aussi un lourd passé en matière de lois anti-immigration. Après l'arrivée en masse d'Irlandais qui fuyaient la famine sévissant dans leur pays dans les années 1850, ce sont des populations d'horizons différents qui constituent l'immigration du XXème siècle. Ce choc des cultures étant loin de plaire aux Torontois ; Juifs, Noirs et Européens du sud et de l'est sont soumis à des restrictions drastiques, tandis que les Chinois sont tout simplement exclus (1923-1947). Il faudra attendre la moitié du XXème siècle pour que les immigrants ne posent plus un tel problème au reste de la population. Curieusement, cette situation, au lieu de simplement se réguler, s'est pratiquement inversée. Aujourd'hui, on peut dire que le mixage ethnique est l'un des plus grands succès de la ville. Tout en conservant ses quartiers ethniques historiques (China Town, Korea Town, Little India, Little Italy, Little Poland, Greektown, Little Portugal), Toronto, dont la moitié de la population n'est pas née sur le sol canadien, est à présent une ville colorée et mélangée.

Concernant le paysage urbain, il ne reste pas grand chose de ce qui constituait Toronto avant 1904, date à laquelle un incendie ravagea la ville. En plus de cela, la majorité des bâtiments historiques ont été détruits dans les années 1960 pour favoriser la construction d'une autoroute. Dominée par des rangées de gratte-ciels, Toronto incarne aujourd'hui l'idée que l'on se fait d'une mégapole Nord-Américaine.

Je vous laisse avec ces photos du centre-ville...

Le charme ancien / moderne est une caractéristique du centre
Façade de St Lawrence Market
L'une des façades du Mystic Muffin
Union Station, la gare principale de Toronto
Old City Hall, donc l'ancien hôtel de ville (dont vous devriez reconnaître le clocher)
La CN Tower au loin
Le port, où les buildings s'avancent jusque dans le lac Ontario
Bizarrement on le voit plus lui, en ce moment... Il me manque !
Le lac Ontario et son île au loin, mais cette fois en hiver
De nouveau le port
Retour au centre























mercredi 21 décembre 2011

Oldies: Kensington Market


Au moment où cet article sera publiée je serai en train de roupiller dans le bus, direction New York. Mais vous pensiez pas que j'allais vous laisser quinze jours sans nouveau billet ?!
A défaut de pouvoir vous présenter du neuf, on ira fouiller dans les archives de mon ordinateur pour découvrir les premiers clichés que j'ai pris de la ville à mon arrivée en septembre. Parce qu'un peu de soleil et de feuilles dans les arbres, ça peut pas faire de mal !

Cette vidéo a été prise à Kensington Market. A l'image de Toronto, Kensington Market a connu plusieurs vagues d'immigration tout au long de son histoire. Pourtant, dans aucun autre quartier ne se reflète le brassage culturel canadien aussi bien que dans cette partie de la ville.
Au début du siècle, la population juive développa un réseau de marchés qui devint rapidement populaire pour ses articles venant d'Europe. La population se diversifia un peu plus après la seconde guerre mondiale pour inclure des immigrants venus principalement d'Asie et des Caraïbes. Ayant toujours ce statut de quartier défavorisé, Kensington Market développa par la suite de nombreuses boutiques de vêtements d'occasion.
Arrivés là, on peut comprendre que la richesse grandissante du quartier ait commencé à attirer d'autres foules. Aujourd'hui, Kensington Market est devenu un quartier branché et jeune. N'ayant pas perdu sa diversité ethnique pour autant, les choses y ont quand même changé. Les prix des marchés de légumes sont plus bas que dans le reste de la ville, et ce sont toujours de vraies cavernes d'Ali Baba en matière de fruits et légumes exotiques méconnus, mais les prix des fantastiques boutiques de fripes sont quant-à-eux devenus exorbitants.
Quoiqu'il en soit, Kensington Market vaut le détour pour ses belles maisons victoriennes colorées, et pour l'ambiance douceur de vivre qui y règne. A ne pas louper paraît-il - Global Cheese, la fromagerie la plus réputée de la ville. Kensington Market se trouve également à deux rues du quartier chinois de Toronto - beaucoup plus étalé, il a lui aussi une très bonnes réputation.






dimanche 18 décembre 2011

Winter is tough for Canadian pigeons


 ps :: 3 vidéos ont été ajoutées à l'article Before Christmas !

lundi 12 décembre 2011

Night and Day

En ce moment, la vie à Toronto se résume à résidence bibliothèque dodo, ça n'est donc pas forcément la meilleure, ni la plus passionnante période de l'année. Il faut faire attention à ne pas se laisser aller. Difficile quand tout semble sans saveur. Mais parfois il y a quelques inattendus, des petites touches de couleur qui savent nous redonner le sourire.

Comme l'autre jour. Une amie m'a proposé d'aller à Keele pour travailler. Quand on va à Keele, on prévoit toujours de manger là-bas parce qu'il y a beaucoup plus de choix, et que c'est *beaucoup* moins cher. Cette fois-ci, on a été manger chez Blueberry Hill. Il s'agit d'un vrai fast-food de burgers "à l'ancienne", c'est à dire avec jukebox, choix de banquettes et affiches de légende aux murs. Le choix de burgers est classique, mais vous avez droit à de vrais steaks dont vous choisissez la taille (5 oz. / 7 oz.) ainsi que les condiments qui l'accompagnent. Il y a aussi un bon choix dans les sides. Aimant les classiques, j'ai pris le Famous 7 oz. Burger... eh bien c'était deeelllicious. Imaginez-vous, j'étais tellement contente que je me suis cogné la tête sur le bord de la banquette (aïe).















 Après une dure journée de labeur à la bibliothèque (hum), nous avons repris le shuttle pour Glendon. Sauf que, en descendant, de majestueux sapins scintillants se sont mis à nous faire de l'oeil de l'autre côté de l'entrée principale. Ignorant les grand frissons qui commençaient déjà à nous envahir, nous avons donc traversé l'autoroute pour pénétrer un monde enchanté et silencieux.

 




*whisper* Heathcliff, it's me, Cathy... ;)


Comme quoi il faut savoir s'attendre à tout. C'est avec un sourire sur les lèvres que je me suis mise au lit ce soir là (et des blocs de glace à la place des orteils, mais chut).

vendredi 2 décembre 2011

GME Holiday Concert

Merci à Léa pour les photos